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Carte des trajectoires

Vers où allons-nous et par où passons-nous ? Ce n’est pas le titre d'un dernier ouvrage à succès, plutôt une question que nous pouvons toutes et tous nous poser. Mais, dès lors qu’il s’agit de quitter son chez soi, non pas pour voir du pays, mais bel et bien pour vivre, la question peut ouvrir de bien différentes perspectives.   

 

Lors des Etats Généraux pour une société écologique du post-urbain, qui ce sont tenus en octobre à Nedde dans le Limousin avec près de 120 personnes, Louise Ripert et Antoine Gaillot, étudiant.es en géographie et sciences politiques à Lyon et Rennes, ont proposé un atelier sur les trajectoires géographiques des participants. 

 

Belle occasion de voir et comprendre ce que l’on cherche à quitter et surtout à rejoindre. Belle occasion de saisir ce que les moins de 30 ans, participant.es à plus de 70 %, désirent comme habiter futur. Belle occasion de déconstruire quelques-unes des idées reçues, largement véhiculées, à l’exemple de la désirabilité grandissante des villes moyennes. 

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Toile participative

Comment imaginer une géographie post-urbaine ? Quels sont les écologies et les paysages de territoires-type, ceux qui permettraient d’accueillir les populations ayant quitté les grandes villes ? Cet exode qui ne serait pas celui d'une installation de (com)plaisance mais bien celui d'un repeuplement avec toutes les problématiques d'installation, d'occupation et d'alimentation attenantes à cette dynamique.

 

C'est ce qui a été proposé lors des Etats Généraux d’octobre 2021 à Nedde dans le Limousin à travers un exercice participatif soumis à la bonne volonté des 130 participant.e.s : imaginer ensemble les espaces et les lieux d’une société post-urbaine. Ce moment à été l'occasion de poser les questions et proposer les solutions, les compositions et fonctionnements d'un espace post-urbain, post-métropolitain et post-productiviste.

 

Voici les résultats et les illustrations des solutions proposées, parfois drôles et décalées, mais laissant toujours transparaitre des réflexions et des désirs de ce que serait une vie loin des métropoles et des modes de vies qu'elles imposent. C'est également l'occasion de mettre en dessin et en discussion les expériences de chacun.e. Ce travail se poursuit à ce jour par les biorégions post-urbaines qui a fait l'objet d'un séminaire de deux journées dans les cadre de la semaine post-urbaine des 21 u 25 mars derniers. D'autres propositions sont donc à venir.

- NEDDE À VÉLO -
EN CHEMIN VERS LE POST-URBAIN: UNE TRAVERSÉE POUR SE DÉSURBANISER

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Fanny Ehl, membre du Réseau des Territorialistes et investie dans les Etats Généraux, se lance dans une "Traversé pour se désurbaniser" de Paris à Nedde. Du 26 septembre au 1er octobre au soir, elle chevauchera son vélo motobécane 1986 avec pour projet de montrer à quel point la relocalisation est essentielle non pas pour télé-travailler grâce au numérique et au TGV mais pour éprouver la caractère concret de la distance et ainsi opposer la lenteur des actions et la proximité des liens à la frénésie urbaine, la sédentarité métropolitaine et les dépendances toujours plus lointaines. 

 

Vous souhaitez la soutenir dans cette désurbanisation du corps avant même l'esprit, l'accueillir un soir ou simplement pédaler en sa compagnie quelques kilomètres durant, elle sera le dimanche 26 septembre soir à Fontainebleau, le lundi soir à Montargis, le mardi soir autour de la commune de Briare, le mercredi soir proche de Nevers, le jeudi soir à Saint-Aignan des Noyers dans le Cher. Voici son texte. Tout y est détaillé, y compris pour échanger directement avec elle sur les étapes et les moment à partager.

Illustration: Quentin Poilvet

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